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Stop aux violences faites aux femmes

Stop aux violences faites aux femmes Posted on 14 novembre 2018Leave a comment

Aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui est malheureusement trop souvent présent dans l’actualité.

La violence à l’égard des femmes, est un crime de pouvoir et de contrôle. Cela se produit dans le contexte de nombreux types de relations et prend de nombreuses formes. Cela peut se produire dans les mariages, entre frères et sœurs, colocataires etc. Les membres âgés d’une famille peuvent également faire l’objet d’abus par des proches.

Dans la majorité des affaires de violence entre partenaires intimes, les hommes sont les principaux agresseurs. En règle générale, les victimes de violences physiques répétées subissent des conséquences plus graves que les victimes d’incidents isolés. L’agresseur peut utiliser un certain nombre de tactiques autres que la violence physique afin de conserver le pouvoir et le contrôle sur sa victime. Il y a trois catégories d’abus.

Violence psychologique

Ce type de violence peut inclure violence verbale constante, harcèlement criminel, possessivité excessive, isoler la femme de ses amis et de sa famille, la priver de ses ressources physiques et économiques et détruire ses biens personnels. Les abus psychologiques peuvent avoir des conséquences psychologiques sur la victime, notamment dépression, faible estime de soi, peur de l’intimité, incapacité à faire confiance aux hommes, anxiété, comportement antisocial et, dans certains cas, tentative de suicide.

Violence physique

La violence physique peut commencer par saisir, pincer ou bousculer et dégénère en attaques plus graves et plus fréquentes comme donner des coups de pied, donner des coups de poing, mordre, jeter des objets, se tenir au sol, conduire avec témérité, bloquer et agression sexuelle. Les attaques physiques et les comportements agressifs, même s’ils ne menacent pas nécessairement la vie au début, ne sont pas anodins et ne doivent pas être excusés ni ignorés. Cet abus devient un danger de mort lorsque les attaques comprennent l’étouffement, la fracture ou l’utilisation d’armes.

Abus sexuel

Chaque fois qu’une femme est forcée de prendre part à une activité sexuelle non désirée, on parle de violence sexuelle. La violence physique peut être accompagnée ou aboutir à la violence sexuelle. Certains abus conjugaux aboutissent à des abus sexuels, mais pas la majorité. Et bien que les auteurs d’abus sexuels blessent parfois physiquement leurs victimes, il est inhabituel que les auteurs d’abus sexuels soient des agresseurs chroniques de violence envers leur partenaire intime. De ce fait et vu le nombre important des agressions sexuelles que subissent par les femmes, il faut trouver un moyen de stopper cette hémorragie. Sophie Gromb-Monnoyeur a eu le courage et le pouvoir de créer un centre dédié à l’accueil des victimes des agressions «  le Cauva ».

Certaines femmes risquent davantage d’être victimes d’abus et de violence. Ces femmes incluent :

  • Célibataires, séparées ou divorcées
  • Entre 17 et 28 ans, surtout moins de 24 ans
  • Abusées de l’alcool ou d’autres drogues

Il existe également divers facteurs de risques relationnels de violence et d’abus, notamment les suivants :

  • Une croyance masculine de genre traditionnel strict, telle que « la femme doit rester à la maison et être soumise »
  • Dominance masculine ou féminine dans la relation
  • Violence conjugale

Comme d’autres types de violence à l’égard des femmes, la violence dans les relations amoureuses est un crime grave. Cet article qui présente les différentes formes de violences indique qu’un agresseur peut être toute personne impliquée dans une relation avec la victime : mari, petit ami, partenaire amoureux, partenaires de même sexe et autres. De nombreux agresseurs ont été impliqués ou exposés à des relations abusives au cours de leur enfance. Les conséquences de la violence entre partenaires intimes sur la santé physique et psychologique sont très graves.

 

Cet article est donc un « coup de gueule » de ma part car il est très important de débattre à ce sujet qui est d’ordre social et moral, à l’heure où le viol conjugal est remis en question…

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